Imaginons que j’arrive sur votre site, avec ma carte de crédit « pré-dégainée » : je suis mûr, prêt à acheter. Mais après quelques minutes (plus vraisemblablement quelques secondes), je ferme mon navigateur et je me sers un café… Sans rien vous acheter.

J’étais prêt à vous offrir mon numéro de carte de crédit, et pourtant… Quelque chose s’est passé, quelque chose sur votre site injecté le doute dans mon cerveau méfiant.

Quel était le problème ?

Je vous propose de découvrir en musique huit méthodes qui vous feront très facilement perdre ma confiance dans votre site et sans doute celle de vos clients potentiels.

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Erreur #1 : écrire uniquement pour les moteurs de recherche et oublier vos lecteurs

Comme je le disais ici, la « soupe » a fait long feu : la rédaction Web ne peut plus se contenter de bourrer littéralement un texte de mots-clés. Cette méthode est aujourd’hui absolument contre-productive aussi bien

  • pour Google qui vous pénalisera
  • que pour vos lecteurs qui vous quitteront sans pitié

Rédigez donc avant tout pour ceux qui vous liront. Si votre contenu est qualitatif (et si vous respectez tout de même quelques règles de base), si vous répondez à des questions que se posent les internautes, le job de Google et de vous trouver.

Erreur #2 : exagérer les qualités de vos produits

… Autrement dit, prendre votre visiteur pour un bulot :

vous allez maigrir en trois heures chrono, devenez millionnaire en cliquant sur le bouton rouge, transformez-vous en sex-symbol en trois jours grâce à notre potion miracle !

Si certains de vos lecteurs peuvent s’avérer parfois naïfs, n’en tirez jamais parti !

D’abord, c’est malhonnête, et ensuite rappelez-vous qu’un client déçu parlera beaucoup plus de vous qu’un client content. Et ce qu’il dira de vous ne sera certainement pas à votre avantage…

Erreur #3 : ne pas tenir vos promesses

Si par exemple le formulaire d’inscription à votre newsletter promet un envoi bi-mensuel, ne vous amusez pas à spammer votre base une fois par jour.

S’ils ne peuvent pas vous faire confiance sur la fréquence des envois, vos prospect ne vous feront plus confiance du tout, et ils se détacheront de vous beaucoup, beaucoup plus facilement que ce que vous pouvez imaginer.

J’en profite au passage pour vous glisser (subtilement !) le lien d’inscription à ma propre newsletter, dans laquelle je vous propose (deux fois par mois au maximum) les derniers articles de mon blog et le best-off de ma veille Scoop-it sur la stratégie digitale et des médias sociaux : c’est par ici

Erreur #4 : partir en guerre publique

Il est certes énervant de recevoir des notations ou des commentaires désobligeants sur son site. Mais si vous avez déjà ressenti la tentation de vous laisser aller à la colère, posez-vous la question, juste avant d’insulter votre client, de savoir si vous aimeriez voir votre réponse (même si vous estimez qu’elle est justifiée) publiée un peu partout sur le Web.

Je ne pense pas que vous voudriez de la notoriété que vous risquez de développer en réagissant à chaud : quand la bombe explose et quitte votre espace propriétaire (votre site, vous ne maîtrisez plus rien. Tweets incendiaires, insultes sur votre page Facebook, articles de blog, articles de presse (pourquoi pas ?), et ainsi de suite.

Et souvenez-vous, Google a la mémoire très longue : votre coup de sang du soir peut ricocher pendant des années !

Erreur #5 : utiliser des techniques de vente borderline

Si vous faites du travail de qualité, vous n’avez aucun besoin d’injecter dans votre processus de vente des méthodes malhonnêtes.

La vente forcée, la manipulation, le spamming, le vol de data, les fausses deadlines d’offres promotionnelles, les faux témoignages, etc., tout cela inspire la méfiance et met en péril votre réputation.

Or, la réputation que l’on a sur le Web est un trésor fragile, souvenez-vous en avant de vous lancer dans le borderline…

Erreur #6 : se complaire dans des contenus bas de gamme

Produire du contenu de qualité prend du temps. On peut parfois être amené à penser que ce temps, on ne l’a pas. L’étape qui suit cette pensée peut-être de ne plus produire ce contenu soi-même, et de l’acheter en masse chez des prestataires qui industrialisent la production de contenus.

C’est très tentant : on gagne beaucoup de temps et ça ne coûte pas cher. De là à se dire qu’il est inutile d’aller chercher plus loin pour ramener du trafic sur son site…

Si on considère des paramètres comme le temps et l’argent, forcément on oublie pourquoi on écrit.

Or, on n’écrit pas pour « fournir du contenu », mais pour apporter un peu de nous et de notre savoir à nos lecteurs. Est-ce qu’un prestataire basé dans un autre pays (même francophone) qui produit des textes à la volée du matin au soir en spinnant sur n’importe quelle thématique sera en mesure de parler de nous de façon réellement qualitative et d’apporter une vraie valeur ajoutée à nos lecteurs ?

C’est pourtant cela que vient chercher notre audience !

Comme dit l’adage, ce n’est qu’en dépensant un peu qu’on peut gagner un peu plus. Si on paye cinq dollars pour un article, il y a peu de risques que cet article rapporte plus que ce qu’il a coûté

Erreur #7 : transformer votre site Web en panneau publicitaire

Ce que vos visiteurs viennent chercher chez vous… c’est vous. Chaque publicité que vous affichez sur votre site les déconcentre de ce que vous leur proposez au profit de ce que d’autres leur proposent. Le propos n’est pas ici de bannir totalement les bannières, mais de ne pas se laisser séduire par les sirènes du gain facile.

Réfléchissez à la pertinence d’un affichage publicitaire.

Si vous êtes une marque, cela est-il approprié ?

Si vous faites ce choix, choisissez autant que possible manuellement les publicités que vous affichez sur votre site. Ne laissez pas Google ou d’autres plates-formes décider à votre place de ce que vous allez afficher. C’est vous qui au final être responsable de vos contenus, et si votre site affiche des publicités pour votre concurrent, c’est vous qui en payerez le prix… Restez donc autant que possible propriétaires de chaque pixel de votre site.

Erreur #8 : ignorer les règles d’orthographe et de typographie

Certains webmasters imaginent que sur le Web, les règles communes ne s’appliquent pas. Ne soyez pas de ceux-là, et dites-vous qu’une faute d’orthographe sur votre site Web est tout aussi grave qu’une faute d’orthographe sur une publicité print.

Je sais que le Web plus qu’un autre support aspire littéralement les fautes d’orthographe et d’inattention. Je suis moi-même parfois horrifié à la relecture de textes que j’ai écrit « à la volée ». Il y a certains jours où j’en viens à me demander si je ne vais pas faire écrire mon fils de 5 ans à ma place. Mais c’est éthiquement borderline et on revient dans ce cas au point #5 de cet article 😉

Il faut donc en être encore plus vigilant.

Internet est typiquement le média de l’écrit. Les sens de la rencontre IRL sont assez peu stimulés dans la rencontre virtuelle. Il convient donc de soigner tout particulièrement ce que nous sommes en mesure de proposer à nos visiteurs. Un site qui ne respecte pas les règles d’orthographe et de typographie ne peut être considéré comme sérieux.

Cet article est une traduction libre d’un article de Copyblogger qui m’a bien plu. Vous pouvez  en retrouver la version originale ici.